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Bonjour,
Comme ahjeno34, moi aussi je recherche la possibilité d'intégrer un chauffage bois buches à un projet RT 2012. La fiche d'application récente apporte des précisions mais aussi confirme la pénalisations des systèmes dépourvus de dispositif d'arrêt et de régulation automatique.
1- En ce qui concerne la régulation automatique, les textes (art. 24) précisent bien qu'elle doit se faire en fonction de la température du local concerné. Cela voudrait dire que les poêles à buches comportant une régulation au niveau du système de combustion interne ne répondent pas à cette exigence. Or c'est malheureusement le cas semble-t-il (mais cela reste à confirmer) du système Air Boost de chez Brisach. Certes un tel système n'exclue pas l'installation d'un poêle en RT 2012 mais ne permettrait pas de le compter comme chauffage principal et de bénéficier du bonus de 30 % du CEP max. Cet exemple m'amène à être très vigilant à l'égard les annonces du type "compatible RT 2012" divulguée sur pas mal de catalogues de fabricants.
Les marques Nestor Martin et Hwam (le thermostat est intégré à la télécommande), citées par ahjeno34, sont peut-être davantage en conformité avec les exigences précisées par la fiche d'application : je rencontre un revendeur de chacune de ces 2 marques en fin de semaine, j'espère pouvoir vous faire profiter de ces infos rapidement. J'attire aussi l'attention sur un fabricant de poêles de masse, Hiemstra, installé dans le sud de la France (et qui s'exprime aussi sur ce forum !) qui fabrique le système "Regul'Thor 2012" (une enveloppe extérieure mobile pilotable et programmable) et présenté comme compatible avec l'article 24. Cependant, je pose une question très précise : qui décide si le système de régulation automatique d'un poêle à buches est compatible avec l'exigence de l'article 24 ? Un titre V ? Le fabricant du poêle ? Le bureau d'étude (au regard de la fiche technique) ? Le CSTB (une certification) ? Le maître d’œuvre ? Ou bien un contrôleur qui viendra faire l'attestation à l’achèvement des travaux quand tout est installé ? N'y a-t-il pas un risque d'arbitraire sur ce point-là ?
2- Ma 2e question porte sur l'obligation d'un "dispositif d'arrêt manuel". Beaucoup d'avis circulent à ce sujet. Un arrêt de quoi ? Pour quoi faire ? Et surtout, j'aimerais là encore savoir qu'est-ce qui (ou qui) peut certifier que tel poêle à buche est considéré comme disposant de cet (étonnant) dispositif d'arrêt manuel à l'écart de toute allégation arbitraire. Je souhaite naturellement l'avis de Sénova !
Pardon d'avoir été si long et merci de vos réponse.
Cordialement
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