Vous n'êtes pas identifié(e).
1) Impact sanitaire des ambiances malsaines – Séverine KIRCHNER (CSTB)
Effets sur la santé = irritatif, allergiques, cancérogènes, toxiques, etc…
Danger = Impact (exposition et développement de maladies)
Après la mise en place de la RT 2012 une étude sur la qualité de l’air intérieur a été menée sur une maison pendant 3 ans. Ce qui en ressort :
- Difficultés d’utilisation du système de ventilation
- Mauvais débits aux bouches
- Difficultés d’entretien
Une étude a été étendue à d’autres bâtiments (collectifs et individuels), ce qu’il en ressort :
- Pollution chimique identique au parc existant
- Développement fongique important (développement actif de moisissure)
- Moins de problèmes d’humidité
- Augmentation de la température intérieure
- Pressions et débits aux bouches non respectés
Solutions : agir sur les sources (pollution extérieure, sol avec le radon, ameublement intérieur, matériaux de construction…)
Quel est le bon niveau de ventil pour un renouvellement d’air optimal ? Il trop compliqué, voire impossible de donner un seuil car la QAI (qualité de l’air intérieur) dépend de multiples paramètres comme la pollution extérieure ou l’usage qui est fait par les occupants.
A-t-on besoin d’un indicateur pour agir ?
Il n’y a pas de particules à contrôler en particulier car selon leur concentration elles peuvent toutes avoir un impact. Aujourd’hui on sait les identifier.
Aujourd’hui il faut donner de l’importance à la qualité de l’air tout au long de la vie du bâtiment : construction, conception, réception, usage… pour tendre vers un habitat réellement sain.
2) Caractérisation de la performance globale – Marie Clémence BRIFFAUD (Eurovent certificat)
Eurovent est un organisme certificateur des systèmes de climatisation, réfrigération et ventilation résidentiels et industriels.
La société entame un travail de réflexion sur la construction d’un outil permettant de caractériser la performance d’un système de ventilation dans son environnement, il nous présente les pistes de réflexion. Le postulat de départ est que la performance des produits indiqués par le fabriquant (caisson, bouches, modules, gaines, etcs…) ne garantit par la performance globale du système mis en place. Comment mesurer cette performance qui nous intéresse ?
Données d’entrée : composition du système, domaine d’emploi
Simulation
Données de sortie : CO2, formaldéhyde, particules, taux d’humidité, efficacité énergétiques, etc…
Note : A, B, C et D
3) Air intérieur : dépression, surpression ou équilibre ? – Ophélie OUVRIER BONNAZ (CEA)
Etude sur la garantit du fonctionnement des systèmes ?
Il y a de plus en plus d’offres sur les systèmes de ventilation. Les MOA sont de plus en plus intéressés par les systèmes de ventilation naturel. Développement de capteurs pour mesurer la qualité de l’air intérieur.
Comment on dimensionne ?
Quel est le niveau de modélisation requis (affinement si on avance dans le projet) : limites de l’étude, conditions d’entrée, condition limite (impact sur l’intérieur du vent extérieur par exemple), pas de temps et prise en compte de la nature du terrain.
4) Présentation de la société REHVA
Fédération européenne du chauffage, de la ventilation et de la climatisation. Les missions de Rheva sont liées aux affaires publiques et projets de l’UE dans ce domaine.
Phrase intéressante du président : « Plus tard on n’achètera plus de l’immobilier au mètre carré comme aujourd’hui mais on fera du leasing sur de la qualité (air, thermique, acoustique…) souhaité »
5) Ventilation et réglementation – Anne Marie SOULIER (DHUP)
Base de la réglementation depuis 1982 qui a très peu évolué jusqu’à aujourd’hui mais cela va changer.
A consulter l’article 26 du projet de loi ESSOC. Ce projet a pour but de faciliter la réalisation de projet de construction et d’innovation. On en est au stade d’examen par le sénat, l’ordonnance 1 sera publiée à l’automne, il n’y a pas encore de décret d’application.
Nous sommes dans une phase de changement profond dans la manière de construire. On devra à l’avenir se faire assurer sur le taux d’incertitude des études thermiques.
6) Table ronde sur le résidentiel
Aujourd’hui une dizaine d’euros/ m² est consacré au lot ventilation, ce qui représente un petit budget de la construction alors que la ventilation représente la majeure partie des déperditions : ~40 %) soit 1,6 €/ kWh/an
Les problèmes de mise en œuvre remontés par les diverses professions (constructeur, promoteur, BE, organismes de contrôle, etc…) :
- Défaut de détalonnage des portes
- Coffre qui obture les entrées d’air
- Bouche non conforme
- Défaut d’étanchéité des portes
- Défaut d’étanchéité des conduits
La société Immobilière 3F (promoteur bailleur sociaux) liste les pathologies rencontrées sur son parc équipé de VMC : débit insuffisant, sifflement, décollement des bouches, humidité localisé (fenêtre, coffres de volets)… Ces pathologies sont davantage rencontrées en simple flux hygro. La société Immobilière 3F privilégie donc l’autoréglable à l’hygroréglable ( pas d’étude à l‘appui).
50 % des bâtiments ont un débit d’air < débit minimum
Le constructeur de maison individuel TRECOBAT confirme avoir de plus en plus recours à des systèmes à récupération d’énergie moins classiques comme la VMI qui a l’avantage de la ventilation DF (insufflation d’air chaud) sans les inconvénients (prend de la place, entretien). Cette solution a des retours positifs de ses utilisateurs principalement grâce au confort qu’elle apporte.
Des modules d’entrée d’air avec filtre à particules sont étudiés par le CETIAT mais ils sont perplexe sur l’entretien de ces systèmes et donc sur l’efficacité de ces filtres au cours du temps .
La société VIM spécialisé dans l’entretien des systèmes de ventilation veut rendre l’entretien des installations obligatoires car c’est un problème sanitaire et sécuritaire important.
Les intervenants ne connaissaient pas d’étude comparative sur la qualité de l’air entre un air renouvelé en autoréglable et en hygroréglable.