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La RE2020 est une réglementation basée sur des hypothèses conventionnelle. Elle ne vise pas à garantir un résultat.
Vous pouvez néanmoins demander à votre promoteur la valeur DH (degrés-heures d'inconfort estival) calculée pour votre bâtiment. Plus vous vous rapprocherez de 1250 moins bon sera le confort. En dessous de 350 c'est considéré comme acceptable.
Bonjour,
Est-ce qu'un test d'étanchéité à l'air doit être effectué avant prise de possession des lieux ou peut-il être effectué après ?
Bonjour,
Si l'architecte est chargé de la direction des travaux, ma réponse sera simple: pas de réception et encore moins de prise d'occupation des lieux sans
test d'infiltrométrie concluant et
constat de l'absence de non-conformité à l'attestation de la conformité due à l'achèvement des travaux.
Dans le cas contraire, il faut aimer la difficulté et le contentieux.
Développement des raisons dans ma formation "RT2012, Comment éviter des litiges ?"
Bonjour,
Votre question comprend la réponse!
1. Sans isolation complémentaire les murs en madrier "ne passent pas" d'un point de vue réglementaire sauf à isoler planchers haut et bas de façon telle à annuler le défaut d'isolation des murs.
2. Quant à l'étanchéité à l'air, avec les joints multiples sur un matériau qui se déforme, se fend et se tasse, il faut aimer la difficulté… L'isolation complémentaire permet de palier à ces caractéristiques mais sans recourir à un double mur, quel intérêt a faire un mur en madriers puisqu'on ne verra plus le bois sur une face ?
Il n'empêche que si cette cage d'escalier vitrée chauffe trop, le flux de température se déplacera sur les pièces habitées périphériques tendant à les rendre inconfortables à leur tour.
Si beaucoup de vitrage, une ouverture basse et une ouverture haute sont conseillées (sans être obligatoire…)
Au sujet du test d'etancheité à l'air, il est ecrit : "Pour les extensions concernées, l’exigence de perméabilité à l’air du bâtiment s’applique lorsque :
- la partie nouvelle du bâtiment communique avec la partie existante par une ouverture
verticale de surface maximale 110 cm x 220 cm, utilisée pour réaliser la mesure"
Pour ma part, je comprends que si on ne peut pas poser une porte soufflante dont la largeur maxi est 110 et la hauteur maxi 220, on ne peut pas réaliser le test d'infiltrométrie.
Cela vaut du coup pour une ouverture au-dessus d'un escalier.
Mon propos n'était pas de comparer les "bons" techniciens avec les "mauvais" ingénieurs, les passionnés par leur boulot et les "je m'en foutistes".
Je remarque que le titre d'ingénieur est souvent galvaudé, et que les offres des "thermiciens" sont souvent en dessous des attentes de la maîtrise d'œuvre en général et des architectes en particulier.
Il reste la solution de réduire le nombre de douches…
Mais on peut aussi utiliser une récupérateur de chaleur sur les eaux grises (avec titre V) dont le rendement est compris en 30 et 50%.
Un ingénieur thermicien doit a minima maîtriser :
- La modélisation thermique
- Les technologies liées à la performance énergétique (isolation, systèmes,...)
- La réglementation thermique
Un peu déçu par la réponse.
En effet, un Bac+2 (DUT) peut parfaitement répondre à cette définition.
Pour ma part il doit savoir faire preuve d'inventivité, de créativité, d'ingéniosité lorsque les logiciels ne prévoient pas la configuration prévue. Il doit donc avoir de vraies connaissances sur les phénomènes et les systèmes thermiques.
On pourrait ajouter qu'il doit maîtriser la rédaction des spécifications lorsque la mission le nécessite.
Nervi, authentique ingénieur en béton-armé, imaginait comment ses ouvrages en béton armé allaient travailler et justifiait son intuition par le calcul. C'est autre chose que de répondre "ca ne marche pas" parce que ce n'est pas prévu par le logiciel…
Bien cordialement
S'il y a demande d'autorisation administrative, je ferais quand même attention au libellé de la désignation du bâtiment en question.
…, il faut s'assurer que vous avez affaire à un ingénieur thermicien compétent !
Il faut s'assurer des compétences de celui qui réalise les études réglementaires. Et là rien n'est simple. Il y a les ingénieurs, les vrais, titulaires d'un diplôme d'ingénieur et les faux (le titre n'est pas protégé) titulaires d'un DUT ou d'une licence pro, qui parfois, sont perdus lorsqu'on leur enlève l'outil informatique.
Pour les études réglementaires, il vaut mieux un professionnel bac+2 consciencieux, qu'un professionnel plus diplômé mais procédant à une étude "à la louche", omettant la saisie des masques, sous-évaluant les ponts thermiques linéiques ou "oubliant" tout simplement les ponts thermiques ponctuels…
Enfin, ce n'est pas parce qu'un architecte sait faire une étude thermique réglementaire qu'il est devenu thermicien!
On peut savoir calculer une consommation et ne pas savoir dimensionner les ouvrages thermiques.
Je souhaitais savoir si la personne qui effectue l'étude thermique peut également être la même qui réalise l'attestation finale ? (sachant que cette personne est architecte)
Une chose est sure : ce n'est pas le thermicien qui peut établir l'attestation finale. (Article R 111-20-4 du CCH)
Si un architecte, possède les compétences thermiques requises pour faire l'étude thermique réglementaire et produire le récapitulatif standardisé, il peut réaliser l'attestation à partir du fichier XML mais ce sera en qualité d'architecte.
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